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Communique

Le Canada, le Mexique et les États-Unis publient leurs priorités trinationales en matière de conservation des oiseaux terrestres
 

HALIFAX, N. É.–le 11 mai 2010–Le Canada, le Mexique et les États-Unis se partagent 882 espèces d’oiseaux terrestres indigènes. Chaque année, près du tiers de ce nombre dépend largement d’au moins deux de ces pays pour sa survie, selon ce que révèle une nouvelle évaluation réalisée par un groupe réunissant des chercheurs en conservation des trois pays. Cette évaluation a aussi identifié 148 espèces d’oiseaux nécessitant une attention immédiate en matière de conservation, compte tenu de leurs populations très menacées et en déclin, selon un rapport publié aujourd’hui par Partenaires d’envol.

Le rapport intitulé Sauvegardons nos oiseaux en commun: Vision tri-nationale de Partenaires d’envol pour la conservation des oiseaux terrestres est la première évaluation exhaustive portant sur la conservation des oiseaux terrestres réalisée à l’échelle trinationale. Partenaires d’envol est une initiative concertée et réunit des agences gouvernementales, des organisations à but non lucratif, des universités, des associations professionnelles, l’industrie et des particuliers.

Des résultats clés du rapport, mentionnons ceux qui suivent:

• Parmi les oiseaux très en péril, on compte 44 espèces dont la répartition est très restreinte, surtout au Mexique, notamment la Conure à gros bec et l’Oréophase cornu.

• Des espèces très préoccupantes sur le plan trinational, 80 espèces résidentes tropicales dont l’aire de répartition comprend le Mexique, par exemple la Paruline multicolore et le Quetzal resplendissant.

• Des mesures d’action immédiates doivent être prises en vue de prévenir d’autres déclins chez 24 espèces qui se reproduisent aux États-Unis et au Canada, notamment la Paruline azurée, le Martinet sombre et la Paruline du Canada.

• Au cours des 40 dernières années, 42 espèces communes ont connu un déclin marquant de 50 p. 100 ou plus, dont l’Engoulevent d’Amérique, la Sturnelle des prés et la Pie-grièche migratrice.

« La publication de ce rapport illustre l’engagement des trois pays envers la conservation à long terme de la diversité biologique du continent et la collaboration en vue de protéger le patrimoine naturel que nous partageons par l’intermédiaire de divers forums, notamment le Comité trilatéral de conservation et de gestion des espèces sauvages et des écosystèmes, l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord et l’Année internationale de la biodiversité, a affirmé Virginia Poter, directrice générale du Service canadien de la faune d’Environnement Canada. Le gouvernement du Canada est fier de contribuer à la conservation de nos oiseaux migrateurs et de collaborer avec les États-Unis et le Mexique afin de protéger notre avifaune commune. »

Les partenaires internationaux des États-Unis, du Canada et du Mexique en matière de conservation d’oiseaux ont publié le rapport le 11 mai 2010 au cours de la 15e rencontre annuelle du Comité trilatéral de conservation et de gestion des espèces sauvages et des écosystèmes, tenue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, au Canada. La publication du rapport attire aussi l’attention sur la Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2010, qui célèbre la puissance des partenariats.

« Ce rapport publié par Partenaires d’envol nous permettra de tirer profit des travaux considérables en cours par de nombreuses agences fédérales et de nombreux groupes de conservation, des universités et des particuliers qui se préoccupent des oiseaux de l’hémisphère occidental. Bon nombre de nos initiatives de conservation des oiseaux, notamment Partenaires d’envol et la loi des États-Unis sur la conservation des oiseaux migrateurs néotropicaux (la Neotropical Migratory Bird Conservation Act), font déjà une différence en ce qui concerne les oiseaux, a affirmé Rowan Gould, directeur par intérim du Fish and Wildlife Service des États-Unis. Nous sommes résolus à accroître notre collaboration avec le Mexique et le Canada afin de favoriser la conservation de notre avifaune commune. »

« Les aires d’hivernage des migrateurs communs présentent un chevauchement géographique marqué avec les aires de répartition des espèces courant un grand risque d’extinction, a affirmé M. José Sarukhán Kermez, coordonnateur national de la CONABIO (commission nationale pour la connaissance et l’utilisation de la biodiversité) du Mexique. Plus de 100 espèces de migrateurs substantiellement en commun entre nos trois pays dépendent des mêmes forêts tropicales et forêts de pins et de chênes du Mexique qui appuient les résidents tropicaux très menacés.»

Ce rapport est la plus récente initiative qu’a entreprise Partenaires d’envol pour favoriser les espèces en péril et conserver les espèces communes, une mission que poursuit cette organisation depuis 1990. Partenaires d’envol réussit à conserver des populations d’oiseaux dans l’hémisphère occidental en combinant des ressources provenant d’organisations nord américaines et sud américaines des secteurs privé et public.

Pour consulter le rapport, intitulé Sauvegardons nos oiseaux en commun: Vision tri nationale de Partenaires d’envol pour la conservation des oiseaux terrestres ainsi que la liste complète des collaborateurs, visiter le site Web d’Environnement Canada, à http://www.ec.gc.ca/mbc-com/default.asp?lang=Fr&n=7AEDFD2C-1, ou le site Web http://www.savingoursharedbirds.org/.